Réflexes archaïques
Les réflexes archaïques sont des réponses automatiques et involontaires que le corps du bébé exécute en réaction à certaines stimulations. Ces réflexes se forment pendant la période fœtale et les premiers mois de la vie. Ils sont essentiels pour la survie et le développement du nourrisson.
Par exemple, le réflexe de succion permet au bébé de téter, tandis que le réflexe de Moro, souvent appelé le « réflexe de sursaut », l’aide à réagir aux stimuli désagréables ou soudains. Ces réflexes sont normalement supposés s’intégrer dans le système nerveux central à mesure que l’enfant grandit.
Cependant, chez certains enfants, ces réflexes peuvent persister au-delà de la petite enfance et entraîner des problèmes de développement, notamment des difficultés d’apprentissage, des problèmes de coordination, de concentration, des troubles du comportement, ou de gestion émotionnelle.
La méthode RMTi® (Rhythmic Movement Training International), est un programme éducatif basé sur le mouvement et les programmes innés du bébé.
Il vise à réintégrer ces réflexes archaïques dans le système nerveux central en effectuant des séries de mouvements rythmiques afin de relier les différentes parties du cerveau lorsque les connexions n’ont pas été établies au bon moment.
L’approche basée sur l’intégration des réflexes archaïques agit sur 3 sphères fondamentales :
- La sphère corporelle (Posture, coordination, équilibre, motricité fine et globale)
- La sphère cognitive (Apprentissage, attention, concentration, mémoire)
- La sphère émotionnelle (Gestion des émotions, anxiété, hypersensibilité)
Ces dernières années, les neurosciences mettent en évidence la plasticité cérébrale c’est à dire la capacité du cerveau à remodeler ses connexions.
Elles révèlent l’importance du mouvement dans le processus de développement chez les enfants, ainsi que son influence sur l’apprentissage, les émotions et les comportements.
L’objectif des mouvements rythmiques est de remédier aux situations où les connexions neuronales ne se sont pas établies correctement, afin de permettre à l’enfant d’exploiter pleinement son potentiel en créant des bases neurologiques solides et ainsi améliorer son bien-être global.